Kilim salon 243cm x 340cm

Description

Pour ce kilim de salon avec un imprimé floral, on met à l’honneur les petits motifs printaniers d’antan. Notre kilim de salon séduit par la concentration des roses par cm2. Ce tapis fleuri a été tissé laine au milieu du XXème siècle. Comme tous les autres kilims de salon de notre collection, il est aussi une pièce unique. Le principal atout de ce tapis fleuri est la qualité de ses finitions obtenue grâce au tissage main.

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Showroom à Asnières-sur-Seine (sur RDV), vous pouvez voir les tapis avant de les acheter.

Découvrez toute notre collection de plus de 300 tapis kilim moldaves ici.

Le tapis moldave est reconnaissable par ses grands motifs floraux sur fond noir et par ses couleurs vives. Les couleurs sur ces tapis étaient obtenues soit à partir des plantes, pour les tapis fleuris tissés au début du siècle passé, soit à partir des teintures industrielles qui se sont démocratisées aux milieux du XXème siècle.

Les teintures naturelles étaient obtenues à partir des décoctions de plantes comme l’oignon, utilisé pour obtenir un beau rose, l’écorce de noix pour obtenir un beau turquoise. L’utilisation des plantes naturelles pour la coloration de la laine était chronophage car nécessitait un temps long de macération de la laine pour qu’elle s’empreigne de ces couleurs.  Les teintures industrielles ont été plébiscitées dès leur apparition car elles permettaient de réduire drastiquement la phase de teinture de la laine.

La gamme chromatique utilisée pour le tissage d’un kilim salon dépendait de la région où le tapis était tissé. Au nord de Moldavie on aimait les couleurs vives et les kilims salon chargés en motifs fleuris. Au sud du pays un aimait les kilims salon avec des couleurs pastel et moins chargés en motifs floraux.

Les tapis moldaves étaient des pièces maîtresses du trousseau de mariage. Le prix de ces kilims salon était très élevé, la mariée qui possédait plusieurs tapis fleuris dans son trousseau était considérée riche. La valeur d’un tapis fleuri était déterminée par sa taille et ses motifs. Le tapis fleuris se trouvaient en haut de l’échelle. Les kilims salon en laine à motifs géométriques étaient moins bien classés quel que soit leur taille et la complexité de leur fabrication.

Le tissage des tapis fleuris a connu son heure de gloire entre le début du XXème siècle et jusqu’au années ’80. Aujourd’hui, cette tradition a presque disparu à cause de la concurrence des tapis industriels.